Ban Ki-moon, docteur Honoris Causa de l'université de Bordeaux
Ban Ki-moon, le 8e Secrétaire général des Nations Unies et président d’honneur de l’Institute for Global Engagement & Empowerment (Yonseï University), a reçu le titre et les insignes de docteur Honoris Causa de l'université de Bordeaux le lundi 17 décembre 2018. Retour sur une cérémonie marquante.
- 09/01/2019
Devant une salle comble, le parcours de Ban Ki-moon a été honoré par l'université de Bordeaux le lundi 17 décembre 2018.
L'ancien secrétaire général des Nations Unies a tout d'abord reçu les éloges académiques d’Anne-Marie Tournepiche (professeur de droit public à l’université de Bordeaux, spécialiste de droit international et européen, du droit des conflits armés et du droit des réfugiés) et de Sébastien Yves Laurent (professeur de science politique à l’université de Bordeaux, spécialiste des questions de sécurité et de relations internationales). Puis, ce fut au tour de Chayma Koucha, étudiante à l’université de Bordeaux en master 2 de science politique « Sécurité globale analyste trilingue » (SGAT) de la Faculté de droit et de science politique, de rendre son hommage.
Dans un discours d'acceptation emprunt de conviction, Ban Ki-Moon a rappelé son engagement de longue date en faveur de l’égalité entre les genres, du développement durable et de la sensibilisation au changement climatique, et sa volonté de poursuivre dans cette voie.
Je voulais guider par l'exemple.
Ban Ki-Moon — Ancien secrétaire général de l'ONU, Docteur Honoris Causa de l'université de Bordeaux
A l’issue de cette allocution, Ban Ki-moon s'est vu remettre les insignes de Docteur Honoris Causa ainsi que la médaille de l'université, par Manuel Tunon de Lara, président de l’université de Bordeaux.
Ban Ki-Moon
En tant que huitième secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de 2007 à 2016, Ban Ki-moon s'était fixé comme priorité de rassembler les dirigeants du monde autour de nouveaux enjeux mondiaux tels que le changement climatique et les bouleversements économiques, ou encore les pandémies et les problèmes croissants liés à l’alimentation, à l'énergie et à l’eau. Il a voulu établir des passerelles, être la voix des plus pauvres et des plus vulnérables et renforcer l’Organisation elle-même.
« J’ai grandi pendant la guerre et j’ai vu l’ONU aider mon pays à se relever et à se reconstruire. Cette histoire occupe une place importante dans mon désir de poursuivre une carrière dans la fonction publique. En tant que Secrétaire général, je suis résolu à voir l’Organisation produire des résultats concrets et significatifs pour faire avancer la paix, le développement et les droits de l’homme. »
L’une des premières grandes initiatives du Secrétaire général a été l’organisation du Sommet de 2007 sur les changements climatiques, suivi par d’intenses efforts diplomatiques qui ont contribué à faire de cette question une priorité mondiale.
Source : site internet des Nations Unies